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Nous avons remporté la Finale du Championnat de France de dégustation (RVF) à Châteauneuf-du Pape ce samedi 29 juin.

Equipe : Robert Rouelle, Philippe Ketelslegers et Olivier George

Nous représenterons la Belgique au Championnat du Monde les 11 et 12 octobre dans le Médoc.

Site RVF

Robert Rouelle est sommelier et professeur d’œnologie. Il vient d’être certifié par le très sérieux «Wine & Spirit Education Trust» à Paris.

Si le monde du vin est incontestablement passionnant, il est aussi une source inépuisable de découvertes en tous genres pour qui sait prendre le temps de s’y intéresser sérieusement. Le Namurois Robert Rouelle compte indubitablement au nombre des disciples de Bacchus qui contribuent à donner au divin breuvage ses lettres de noblesse.

Ingénieur industriel de formation, ce professeur d’œnologie est arrivé assez tardivement dans l’univers du vin. «J’ai d’abord suivi des cours privés d’œnologie durant quatre ans, avant de suivre les cours d’œnologie du Céfor et, ensuite, les cours de sommellerie. J’ai obtenu mon diplôme en 2007.»

À partir de là, ce passionné du vin n’aura de cesse d’approfondir ses connaissances et de les transmettre, à son tour, aux élèves qui fréquentent les cours d’œnologie du Céfor de Namur et de l’École industrielle et commerciale d’Andenne. Son engouement sera tel qu’il ira même jusqu’à mettre de côté son métier d’ingénieur pour se consacrer à l’œnologie qui deviendra, en 2011, sa principale activité.

«Pour moi, confie Robert Rouelle, le monde du vin est une révélation. C’est un univers aux multiples facettes dont l’histoire est toujours à écrire et se confond avec l’Histoire. Ce qui me passionne, c’est que derrière le vin, il y a un métier, des hommes, des techniques. On n’a jamais fini.»

Une reconnaissance internationale

Malgré différents titres prestigieux, décrochés notamment dans des concours belges et étrangers, comme, par exemple, celui de vice-champion du monde (2014 et 2015) de dégustation de la Revue du Vin de France, Robert Rouelle continue inlassablement à se former.

Il y a peu, c’est à Paris qu’il est allé décrocher un diplôme niveau 3 (le plus élevé) du WSET (Wine & Spirit Education Trust), le leader mondial en matière de formations et de qualifications dédiées aux vins et aux spiritueux.

«Dans notre domaine, explique Robert Rouelle, il faut rester humble. Rien n’est jamais acquis. Il faut toujours se remettre en question. La formation du WSET concernait tous les vins du monde et les spiritueux. C’est une formation très approfondie. J’y ai découvert une autre manière de déguster le vin et je dois dire que je suis heureux d’avoir été parmi ceux qui ont été certifiés. Pour moi, c’est une reconnaissance au niveau international du travail effectué.»

Loin de vouloir s’arrêter en si bon chemin, Robert Rouelle a bien l’intention de continuer à accroître ses connaissances et son expérience dans ce qui est devenu, aujourd’hui, son domaine de prédilection. Et comme le vin est une affaire de convivialité, de partage et de passion, celui-ci entend bien en faire profiter au maximum tous ceux qui fréquentent ses cours et «L’Ame des vins», le club de dégustation qu’il a créé il y a huit ans.

Source : Vers l’Avenir, Jean-François LAHAUT, 05/12/2016

Dossier Vins wallons – Vers l’Avenir 06/10/2016

Voir le dossier complet sur le site de Vers l’Avenir

Vidéo de la collaboration Robert Rouelle et Vers l’Avenir

Vin blanc :

Vin rouge :

Effervescents :

Il n’a manqué que deux points pour que l’équipe belge s’impose au championnat du monde de dégustation de vin.

«On n’a pas régressé, mais on n’a pas progressé.» Commentaire à chaud de Philippe Berger, le coach de l’équipe belge à l’issue du concours mondial de dégustation de vin qui s’est tenu ce week-end à Châteauneuf-du-Pape. Un commentaire trop modeste car si, comme l’an dernier, l’équipe belge termine à la deuxième place du concours, il ne lui a manqué que deux petits points sur un total de 200 à récolter pour dépasser les gagnants, l’équipe espagnole. Les Espagnols ont recueilli 140 points, les Belges 138. Troisièmes, les Suédois sont déjà à 20 longueurs.

Les Belges alignaient une équipe expérimentée, avec Olivier Rotiers, Nathalie Harhelier, Robert Rouelle et Olivier Georges, quatre mousquetaires namurois chapeautés par Philippe Berger, sommelier de profession, professeur de dégustation et formateur accrédité des vins de Bordeaux. Trois membres de l’équipe sont des formateurs en dégustation dans différents centres de formation en Belgique.

«À ce niveau, cela peut se jouer sur un millésime, voire un peu de chance», observe-t-il.

Un regret collectif: l’équipe a calé sur un mourvèdre originaire de Bandol. «Trois sur quatre l’avaient identifié au premier test, puis on a commencé à travailler à l’envers en se disant qu’aucun vin espagnol ne figurait dans la sélection. On a finalement proposé un cépage tempranillo.»

En revanche, les Belges sont les seuls à avoir finalement identifié un vin de l’île de Santorin (cépage assyrtiko), après avoir hésité avec un chablis ou un côte de Beaune. «On pensait au chablis à cause du côté minéral, mais il y avait aussi de la salinité. On était forcément près de la mer.»

L’équipe avait eu l’occasion de croiser ce vin lors des entraînements intensifs qui s’étaient déroulés les trois mois précédant le concours. À raison d’une fois par semaine, l’équipe goûtait 12 vins sélectionnés par le coach.

Plus que jamais, l’équipe est motivée à se représenter l’an prochain. Les premières sélections ont lieu dans quelques semaines. Les bouteilles n’auront pas trop le temps de vieillir en cave.

Source : Vers l’Avenir 19/10/15 – Bruno Malter

23/06/15 : La Belgique triomphe au Championnat de France de dégustation

Deux équipes belges de dégustateurs ont décroché ce 20 juin les deux premières places de ce concours et obtenu le meilleur score de dégustation jamais réalisé.

Organisée depuis 2003 par la Revue du Vin de France (RVF), la finale du championnat de France de dégustation à l’aveugle s’est déroulée à Tain-l’Hermitage au sein de la Maison Chapoutier et a donc été remportée par Olivier Rotiers et Nathalie Harhelier avec un score de 155 points. C’est aussi la première fois qu’une équipe mixte se qualifie à un tel niveau. Dans la foulée, Robert Rouelle et Olivier Georges, tous deux Belges également, décrochent la deuxième place du classement.

Les quatre vainqueurs sont évidemment des passionnés du vin, ou même pour deux d’entre eux, des professionnels du vin. Olivier Rotiers, tout d’abord, est en effet sommelier diplômé et professeur d’œnologie au CEFOR de Namur. Il a participé, tout comme ses collègues, à de multiples concours de la RVF où il s’est distingué comme vice-champion du monde de dégustation 2014, vice-champion d’Europe et finaliste de ce même concours de 2009 à 2013. Sa co-équipière est également son épouse et si elle ne travaille pas du tout dans le secteur, elle suit toutefois des cours d’oeno, au CEFOR évidemment.

Dans la deuxième équipe, Robert Rouelle est lui aussi sommelier diplômé, formateur et fondateur du club « L’âme du vin », mais son comparse est quant à lui ingénieur agronome et vient de s’inscrire également aux cours du CEFOR.

Entraînement

« La chance de mon métier, nous a expliqué Olivier Rotiers ce mardi, est de pouvoir goûter des vins tous les jours, c’est très important, car sans entraînement, c’est trop difficile et on prend alors des risques. Nous avons également organisé trois séances entraînements à nous quatre où nous nous sommes mis dans les mêmes conditions du concours en dégustant une sélection de 12 vins français, à l’aveugle, à 9 heures du matin. »

Quatre épreuves qualificatives ont eu lieu tout au long de l’année avec, à chaque fois, 50 à 60 duos dont seuls les 5 premiers sont retenus d’office pour la finale, les autres sont repris selon leur nombre de participations et leur score. « Lors de cette finale, nous nous sommes tout d’abord concentrés sur le cépage prédominant, puis la région, puis l’appellation, puis, cerise sur le gâteau, le domaine et le millésime. Mais c’est très rare de découvrir le domaine. Nous en avons identifié deux sur les douze vins dégustés, c’est la première fois que cela arrive en dix ans de concours ! »

Les quatre candidats ont formé une équipe unique pour se présenter au Championnat du Monde de dégustation de la RVF qui se déroulera en octobre prochain à Châteauneuf-du-Pape. En 2014, ils avaient déjà tenté leur chance mais avaient terminé à la deuxième place. Croisons les doigts pour 2015 !

Pour votre information, voici les douze vins dégustés :

1. Champagne Brut 2006 Laurent Perrier
2. Meursault Vieilles vignes 2013 – Domaine Buisson Charles
3. Riesling Grand Cru Schlossberg 2010 – Domaine Albert Mann
4. IGP du Pays de l’Hérault – Paroles de Pierres 2013 – Mas Cal Demoura
5. Savennières Les Fougeraies 2013 – Domaine Thibaud Boudignon
6. Rasteau 2014 Domaine des Escaravailles
7. Chinon Les Granges 2014 – Domaine Bernard Baudry
8. Terrasses du Larzac La Réserve 2012 – Domaine de la Réserve d’O
9. Châteauneuf-du-pape Cuvée des deux sœurs 2012 – Domaine Tour St Michel
10. Saint Estèphe 2004 – Château Phélan Ségur
11. Bandol 2001 – Château de Pibarnon
12. Cahors GC 2011 – Château du Cèdre.

Source : Marc Vanel – Le Soir 23/06/15

Les deux Namurois reviennent de Bordeaux vice-champions de France de dégustation

La finale d’un championnat de dégustation a eu lieu récemment. Deux Namurois s’y sont distingués brillamment.

En avril dernier, nous avions déjà parlé, dans ces colonnes, du titre de vice-champion d’Europe décroché par le Namurois Olivier Rotiers lors du 1er Master Europe La RVF de dégustation. Tout récemment, ce sont deux autres Namurois qui se sont illustrés lors de la finale du championnat de France de dégustation qui a eu lieu à Bordeaux.

Mise sur pied par la Revue du Vin de France (RVF), cette finale a vu s’affronter pas moins de 35 équipes constituées, entre autres, par d’anciens champions de France, mais également par les champions du monde en titre qui, rappelons-le, sont belges.

Parmi les concurrents figuraient les Namurois Olivier Georges et Robert Rouelle qui n’ont pas ménagé leurs efforts afin de porter haut et loin les couleurs de notre pays. À un point tel qu’il a fallu attendre le dernier vin pour que les vainqueurs, deux Toulousains, s’imposent finalement avec quatre petits points d’avance sur les Namurois.

«C’est vrai qu’on a raté de peu le titre, explique Robert Rouelle. Dans ce genre de concours à l’aveugle, il suffit de se tromper sur un cépage, une appellation, etc., et on perd tout de suite quelques points qui peuvent faire toute la différence. Notre deuxième place nous permet toutefois d’être qualifiés pour le championnat du monde qui aura lieu, en octobre prochain, en Champagne.» (…)

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Source : Vers l’Avenir 14/07/14 – Jean-François LAHAUT